Chapitre 3: Le bien-être

44.L’important pour nos vies n’est pas d’être libre mais bien de vivre de façon à maximiser notre bien.

45.Cependant, la liberté semble importante parce qu’elle implique la responsabilité (et donc la possibilité de blâmer) et cela favorise les actions qui maximisent notre bien.

46.Être déterminé implique effectivement que nous ne sommes pas responsables de nos actions.

47.Toutefois, ne pas être responsable n’implique pas que nous ne puissions pas être blâmés pour nos actions (le blâme peut servir une autre fonction).

48.Ainsi, dans un contexte déterministe, changer des comportements implique vivre des expériences qui seraient de nature à les faire changer.

49.Or, le blâme est une expérience qui permet de changer des comportements. Donc, la liberté n’est pas importante pour maximiser le bien.

50.En général, à l’instar du blâme, toutes les règles morales que l’on se donne ne servent qu’à mettre du poids sur certains besoins au détriment de d’autres.

51.Cependant, le blâme seul ne peut parvenir à maximiser notre bien car parfois il ne fait qu’exacerber les émotions asociales.

52.Au fond, quand on souffre, c’est que certains besoins ne sont pas satisfaits (y compris dans les cas de traumatismes).

53.Si certains besoins ne sont pas satisfaits, c’est peut-être parce que les réponses sont indisponibles.

54.Si certains besoins ne sont pas satisfaits, c’est peut-être aussi parce que nos émotions ont un rapport de force inadéquat. Nos émotions ne parviennent plus à maximiser notre bien.

55.En fait, les émotions ne maximisent plus notre bien lorsque certains contextes de nos vies ont changé.

56.Pour changer des émotions qui ne maximisent plus notre bien, il faut donc aller chercher des expériences qui leur permettront de s’adapter au nouveau contexte.

57.En particulier, en ce qui concerne les émotions liées aux besoins d’attachement, il faut vivre de nouvelles expériences relationnelles pour les changer.

58.Cependant, une prise de conscience des causes et de la valeur de nos émotions peut parfois être nécessaire avant de pouvoir les changer.

59.Normalement, le genre d’expérience relationnelle nécessaire à notre bien s’acquiert dans la relation optimale avec les parents.

60.En l’absence de cette relation optimale aux parents, la relation à un psychothérapeute qualifié constitue la meilleure alternative pour vivre les expériences relationnelles nécessaires à notre bien.

61.Au final, pour changer les émotions liées aux besoins d’attachement, une prise de conscience peut permettre de réaliser qu’il serait utile de bénéficier de services psychothérapeutiques adéquats.

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