Ce que voulons en tant qu’être humain est de vivre le plus heureux possible, de maximiser notre bien. Or, comme je l’ai dit (no.31), le bonheur est la satisfaction de nos besoins innés. Il n’est pas possible d’être heureux pour d’autres motifs. Nous naissons avec ces besoins et ce sont eux que nous essayons de combler jusqu’à notre mort. Il est vrai que, parmi ces besoins, nous avons un besoin d’autonomie. Nous devons sentir que nous décidons de notre propre vie. Ce besoin devient plus important vers 2 ans et demeure un enjeu pour toute la vie (avec souvent une pointe d’importance vers l’adolescence). Cependant, ce besoin d’autonomie n’est pas lié au libre-arbitre. En effet, le besoin d’autonomie est comblé dès que nous avons le sentiment que nos vies sont le reflet de nos choix (et non des choix des autres). Par conséquent, que nos choix soient déterminés par des causes antérieures (ce qui serait du déterminisme) où qu’ils soient créés par nous-mêmes (ce qui serait le libre-arbitre), notre besoin d’autonomie peut-être satisfait. Bref, l’important est de maximiser notre bien en satisfaisant nos besoins et cela est possible même si nous sommes déterminés.