À la base, nos émotions représentent la synthèse de nos expériences. Elles nous disent les meilleurs moyens d’arriver à satisfaire nos besoins. Par conséquent, puisqu’il est possible que certains besoins soient insatisfaits, cela implique que les émotions qui devraient nous motiver à les combler ne sont plus suffisamment fortes pour y arriver (dans la mesure où les réponses sont disponibles). Nous avons déjà vu des exemples de cela lorsque j’ai traité de la hiérarchie des besoins (no.22). Ainsi, un enfant peut vivre des expériences qui le mènent à ressentir des émotions de mépris envers les activités intellectuelles. Les émotions le menant à vouloir répondre à ses besoins d’exploration sont donc rendus très faibles en comparaison des autres. C’est ce rapport de force inadéquat entre ses émotions qui explique que son besoin d’exploration n’est plus comblé. À terme, cela risque de causer de la souffrance. Bref, un mauvais rapport de force entre nos émotions peut mener à ne plus maximiser notre bien.