Dire qu’il ne faut pas partir en guerre ne veut cependant pas dire qu’il ne faut rien faire pour améliorer le sort de l’humanité. Or, ce qu’il faut faire est très simple. Il faut simplement discuter et réfléchir sur nos conceptions de l’être humain. Le présent texte se veut notamment un point de départ pour une discussion de ce type. Par exemple, si une société pense que l’esclavagisme est une bonne chose, il faudrait qu’elle nous explique sa définition du bien, sa compréhension de la nature de l’esclavagisme, etc. C’est par des discussions de ce type, et non par des conflits sanglants, que doit progresser le bien-être général de l’humanité. Ce progrès est-il possible? Sans aucun doute. Comme je l’ai démontré (no.58), la démonstration de l’incohérence de nos croyances peut être une raison suffisante pour nous amener à refonder nos croyances. Bref, je crois qu’il existe une définition universelle du bien (la satisfaction de nos besoins) et je crois que, par la discussion, nous pouvons et devons faire progresser le bien à travers l’humanité.